clinique psy privée et publique différences

Bonsoir, ma question concerne la santé psy.
Quelle est la /les différence entre une consultation ambulatoire dans une clinique psychiatrique privée et dans une clinique psychiatrique publique ?

Quelle est la /les prestations auxquelles on peut s’attendre en plus en privée ?(Ce qu'on peut exiger).

Merci pour vos réponses, bonne soirée.

Réponses

  • Bonjour @petitenuee

    Merci beaucoup pour ta question et bienvenue dans la communauté!

    À mon sens la principale différence entre une clinique psychiatrique privée et publique en Suisse concerne les délais, les coûts (ass. de base versus ass. complémentaire), et la personnalisation des soins.

    En clinique publique, les soins sont généralement standardisés et suivent des protocoles thérapeutiques nationaux et internationaux. Le suivi est souvent assuré par une équipe pluridisciplinaire. Il se peut que le patient ne voie pas toujours le même thérapeute ou psychiatre.

    En clinique privée, tu peux généralement exiger plus de flexibilité, un suivi plus personnalisé et des prestations complémentaires qui visent à améliorer le confort et le bien-être global.

    Mais j'aimerais faire valider ma réponse par la spécialiste de notre partenaire en santé mentale, Ass. romande Pro Mente Sana.

    Merci pour ta patience et une toute belle journée à toi,

    Elise

  • Bonjour @petitenuee,

    Je reviens vers toi concernant ta question. La conseillère psycho-sociale de Pro Mente Sana n'a rien à ajouter à ma réponse.

    J'espère avoir pu t'aider un peu dans ton questionnement. N'hésite pas à poser d'autres questions ou à partager ta propre expérience en la matière.

    Je te souhaite d'ores et déjà un bon weekend!

    elise

  • Bonsoir,

    j’ai été hospitalisée en clinique psychiatrique privée et j’ai fais une demande bien précise avant d’y aller à ma psy. Que je ne voulais pas de traitement par injection mais que je désirai prendre le traitement par comprimés. Ceci a été noté dans mon dossier qui est aussi accessible en cas d’hospitalisation en clinique privée chez eux seulement.

    Or, j’en ai presque pleuré car ils voulaient m’administrer le traitement en injection a l’hôpital privé et à 3 reprises je leur ai dit que c’était inscrit dans mon dossier, ils ont regardé et finalement donné le traitement par comprimés.

    Ma question est la suivante, aurait-il fallu ou faut il remplir un papier spécial pour qu’ils accèdent directement à ma requête ou dans le cas comme le mien ca ne sert à rien car qui dit clinique psychiatrique, dit «devoir » accepter le traitement donné sous la forme qu’ils veulent. En gros, on n’a rien à dire car on est en psychiatrie ?

    J’espère avoir été claire dans la formulation de ma question. Merci d’avance de votre réponse.

  • Bonjour @petitenuee,

    Ta question est très claire. J'essaye ici d'apporter une première réponse:

    Tes droits de patiente en Suisse

    . Tout traitement médical, y compris en psychiatrie, nécessite ton consentement (code civil, lois cantonales). Tu as le droit de refuser un traitement ou d’en demander une modalité spécifique (par exple, comprimés au lieu d’injections), sauf en cas de situation exceptionnelle (lors d'une hospitalisation forcée et des soins sans consentement = soins à des fins d'assistance, lorsque la personne représente un danger pour elle-même ou pour autrui ou si sa santé mentale nécessite une prise en charge urgente; mais même dans ce contexte, un médecin doit respecter autant que possible tes préférences et expliquer toute décision contraire).

    . Surtout si cela est documenté dans ton dossier, ton souhait doit en théorie être pris en compte par le personnel soignant. Il est possible que la communication interne de l'institution n'aie pas fonctionné correctement.

    Démarches possibles afin éviter ce problème à l'avenir lors d'une hospitalisation

    . Directives anticipées en santé mentale (applicables dans le cas où tu ne serais pas en mesure d'exprimer tes volontés)_ à rédiger à l'aide de ta psychiatre

    . Demander une copie de ton dossier médical_ pour t'assurer que tes préférences sont bien documentées et visibles dans le dossier

    . Informer la clinique avant l'admission_s'assurer qu'elle a bien reçu l'information

    Dans le cas où tes droits ne sont tout de même pas respectés, tu peux contacter une association de patients comme Pro Mente Sana, qui offre un conseil juridique (0840 000 061) et défend les droits des personnes en psychiatrie.

    @notre communauté: est-ce que quelqu'un a fait face à un problème similaire? Quelle solution as-tu trouvée?

    Belle journée,

    Elise

    PS: Je te suggère de créer un nouveau post avec ta question (la thématique est différente de ta première question) afin d'obtenir plus de participation de la communauté. Il te suffit de copier ton texte ci-dessus et d'y ajouter un titre pertinent.

  • Clinique privé, hôpital publique le débat est vaste et il faudrait voir de quelle clinique on parle pour apporter un avis précis sur le sujet.

    Néanmoins je sais une chose, me concernant, ayant travaillé au CHUV en psychiatrie à Lausanne, je n'y mettrais pas les pieds, quand lors de mon dernier burnout il m'a fallu réfléchir à une potentielle hospitalisation j'ai cherché du côté du privé, sachant que les soins serait pour sûr plus varié surtout, plus hollistique, personnalisé et que l'offre occupationnelle qui joue un grand rôle dans le rétablissement serait mieux developpé.

    Malheureusement les coût pratiqué par cette Clinique (Crans montana en l'occurence) dont on m'avait fait de bons échos, et hélas ma couverture d'assurance ne m'ont pas permis d'y accéder, les frais trop lourds ce qui fut la double peine d'ailleurs.

    Pour se protéger Elise a bien résumer et donne les ressources essentielles : les directives anticipées sont le plus contraignantes sur un plan légal, la denomination d'une personne de confiance aussi, connaître les lois en la matière, avoir une copie de ces deux premiers points et les transmettre dès votre arrivée, un plan de crise conjoint peut être utile aussi mais il n'a pas de valeur légale, enfin si vous avez un psychiatre soutenant en ville, son appui pour votre plan de traitement à l'hôpital peut être demandée afin de vous soutenir.