L’anxiété, les phobies, le stress… ça vous parle ?
Ce sont des maux que nous préférerions ne pas avoir à affronter.
Pour ma part, venant d’une famille de personnes concernées par ces difficultés, j’ai d’abord absorber les émotions de mes parents en me sur-adaptant puis le 11 septembre 2001 voir les images des attentats, en boucle, les tours s’écrouler et les gens sauter dans le vide cherchant la survie, dans mes yeux d’enfant de 11 ans, cela a marqué mon âme à jamais, voir et découvrir au fil que je grandissais l’horreur humaine et la réalité du monde dans lequel on vit a entrainé avec lui de nombreuses difficultés.
Oui ce monde m’a traumatisé, je ne comprenais pas l’horreur humaine, les guerres, les injustices, l’inhumanité et mon hypersensibilité jouer un grand rôle, petit à petit j'ai développé des troubles anxieux et des phobies liés à la mort, aux risques d’attentats, et de catastrophes naturelles…
Les informations en continus sur l’état de notre monade, les réseaux sociaux et leurs impacts, ce monde en perpétuel tourment… tout cela m’a souvent fait souffrir. Il a donc fallu apprendre à vivre avec ce monde, ces peurs, les surmonter, et à ne pas les laisser me submerger. Facile ?
Certainement pas. Mais c’est un travail de chaque instant, un travail sur soi en constante évolution.
Alors, qu'est-ce qui m'a aidé ? Car en réalité, c’est bien cela qui compte, parlons en :
- Apprendre à me connaître, à comprendre la nature de mes peurs , de mes émotions et de mon histoire personnelle et familiale
- En parler : partager avec des proches ou consulter des professionnels de santé (psychologues, psychiatres…).
- Trouver des solutions pour apaiser mes angoisses, mes peurs et mes phobies.
- M’y confronter progressivement, pour mieux les dépasser.
- Prendre du recul, identifier mes "safe places", ces endroits ou activités qui me permettent de me ressourcer.
- Utiliser mes ressources personnelles pour maintenir mon équilibre quotidien.
- Me protéger des influences négatives : stopper la télévision, m’éloigner des médias anxiogènes, stopper Facebook, et choisir soigneusement ce que je laisse m’atteindre.
La médication m'a aidé à un moment de ma vie. Aujourd'hui, je n'en prends plus, j'ai appris à vivre avec mes fragilités, en m’appuyant sur diverses ressources pour prendre soin de moi et m’adapter en fonction des situations vécues :
- La méditation1 et le yoga pour me recentrer, pour lâcher prise ou me détendre
- La naturopathie et l’ostéopathie2 pour un équilibre corps-esprit.
- Le travail psycho-corporel pour me reconnecter à mon corps et guérir mes traumas
-Neuro feedback dynamique (3)
- Un plan de crise personnel pour anticiper les moments difficiles.
- La nature, l’art, la lecture, l’écriture, et la photographie pour nourrir mon âme et mon esprit
-La spiritualité, la religion
-Mais encore la phytothérapie et les fleurs de Bach pour un soutien naturel.
Cette liste est la mienne, non exhaustive et évolutive, mais rappelez-vous la clé réside dans cette phrase « Devenez les experts de vous-même » et en n’oubliant pas cette célèbre citation « Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade. »Jiddu Krishnamurti
Alors et vous, vous sentez-vous concernés ? Avez-vous envie de partager vous aussi un bout de votre histoire ? Vous cherchez de l'aide ?
Quels outils vous aident au quotidien ? Les ressources peuvent varier, et seul vous pouvez déterminer votre chemin de rétablissement.
Partager nos histoires de vies autour de la santé mentale permet à d'autres de s'identifier, de se sentir moins seul, d'avoir de l'espoir et peut être de trouver des pistes jusqu'à lors, non exploré, n'ayez pas honte de ce que vous traversez et n'hésitez pas à en parler.
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3 "Le neurofeedback dynamique NeurOptimal est une neurotechnologie de pointe, non médicale, non invasive, issue des neurosciences, qui va aider le cerveau à s’autoréguler naturellement pour mieux fonctionner. Méthode innovante, le neurofeedback surveille l’activité cérébrale et détecte les grandes variations d’intensités. Il en informe le cerveau en temps réel, par rétroactions, pour qu’il puisse se réorganiser de façon non consciente. Ainsi, il va pouvoir améliorer ses capacités et son bien-être.
Méthode douce et non directive, elle permet d’entrainer et d’optimiser les capacités naturelles du cerveau, via sa neuroplasticité. Au fur et à mesure des séances, des changements surviennent et le processus d’autorégulation s’améliorent. Ainsi, les changements deviennent la nouvelle routine optimale de fonctionnement du cerveau. Sans cibler de normes, le neurofeedback est une méthode de bien-être, qui est sûre et sans effets secondaires, et qui n’impose rien au cerveau.
PS : méthode mise au point par les Docteurs en Psychologie Canadiens Val et Susan Brown, grâce à un algorithme élaboré par Dennis Gabor, prix Nobel de physique en 1971. "
Réponses
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Chère @R.Mazallon,
Merci de tout coeur pour ce magnifique témoignage et toutes les ressources dont tu nous fait "cadeau" comme inspiration.
J'aime beaucoup cette phrase "j'ai appris à vivre avec mes fragilités", qui sous-entend, une envie de comprendre, une volonté de se faire aider, une forme d'acceptance ainsi qu'une capacité d'adaptation. Cela résonne en moi. Tout comme le fait que chacun doit trouver sa propre voie.
Pour ma part, trouver le bon équilibre pour ne pas m'épuiser est une quête exigeante en tant que maman proche aidante en emploi et ma personnalité ouverte et curieuse ainsi qu'une envie insatiable de découvertes, en particulier dans les domaines de l'architecture, l'art, la photographie et les plaisirs culinaires. Des moments de détente en forêt me ressourcent énormément, tout comme les massages, le pilates, la randonnée en montagne et le ski freeride. Finalement une bonne planification pour éviter le trop plein de stimulis, tout en me sentant "vivante".
Pourrais-tu nous en dire plus sur le neurofeedback dynamique? En particulier sur le nombre et le rythme de séances nécessaires pour observer une évolution? À qui s'adresse en premier lieu cette méthode? Est-elle prise en charge par l'ass. complémentaire?
Au plaisir de te lire et bien à toi,
Elise
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Chère @MarieBourdon et @Mado94,
Il me semble qu'il y a certains parallèles avec votre discussion sur les douleurs chroniques et comment les apprivoiser. J'aime à penser que la transversalité de notre forum puisse inspirer et soutenir autrement!
Au plaisir de vous lire!
Elise
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Bonjour Elise,
Effectivement, il y a des points communs, et je souhaite que Mado trouve un soutien dans nos échanges, même si trouver une solution n'est pas simple.
Amicalement, Marie
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Très intéressant parallèle d'ailleurs le stress peut avoir un impact sur le physique voir le développement de diverses maladies ou symptômes. Les ressources citées peuvent être bien entendu partagée par d'autre et dans d'autre contexte, l'important surtout est de voir qu'est ce qui marche .
Prenons l'exemple du MBSR ce programme de réduction du stress est aussi proposé pour les personnes atteintes de douleurs chroniques.
Idem le travail psycho corporel que j'entreprends avec mon ostéopathe E.Blanc est très interessant et elle a l'habitude de traiter divers maux avec ses méthodes dont des pathologies somatiques chroniques ou encore les personnes atteintes de cancer…
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Alors @Elise_EnableMe un grand merci pour tes mots et ton témoignage, merci pour tes mots, c'est un chemin fait de résilience de patience et de persévérance en effet. Concernant le neurofeedback dynamique NeurOptimal "c'est une neurotechnologie de pointe, non médicale, non invasive, issue des neurosciences, qui va aider le cerveau à s’autoréguler naturellement pour mieux fonctionner. Méthode innovante, le neurofeedback surveille l’activité cérébrale et détecte les grandes variations d’intensités. Il en informe le cerveau en temps réel, par rétroactions, pour qu’il puisse se réorganiser de façon non consciente. Ainsi, il va pouvoir améliorer ses capacités et son bien-être.
Méthode douce et non directive, elle permet d’entrainer et d’optimiser les capacités naturelles du cerveau, via sa neuroplasticité. Au fur et à mesure des séances, des changements surviennent et le processus d’autorégulation s’améliorent. Ainsi, les changements deviennent la nouvelle routine optimale de fonctionnement du cerveau. Sans cibler de normes, le neurofeedback est une méthode de bien-être, qui est sûre et sans effets secondaires, et qui n’impose rien au cerveau.
PS : méthode mise au point par les Docteurs en Psychologie Canadiens Val et Susan Brown, grâce à un algorithme élaboré par Dennis Gabor, prix Nobel de physique en 1971. "
Clé précieuse dans l’optimisation des qualités, le neurofeedback dynamique entraine le cerveau dans sa globalité pour améliorer la qualité de vie et les performances physiques et mentales.
L’entrainement NeurOptimal® favorise le sommeil, le développement personnel, la positivité, l’amélioration des capacités sportives et des compétences professionnelles, et aide à retrouver les facultés d’attention et de concentration. Il entraine un regain d’énergie souvent associé à un sentiment d’apaisement, de confiance en soi et une meilleure gestion du stress. Il permet au mental de se libérer et d'être focalisé à 100 % sur un but déterminé.
Le principe du neurofeedback dynamique est de détecter les fortes variations de l’activité cérébrale et d’en informer le cerveau, en temps réel. En utilisant sa plasticité cérébrale, le cerveau est ainsi en mesure de se réorganiser pour mieux fonctionner. Il devient plus flexible et plus résilient face aux exigences du quotidien.
Confortablement installé, 5 capteurs sont apposés sur votre cuir chevelu et vos oreilles. Connectés au système NeurOptimal®, les capteurs relèvent votre activité cérébrale et communiquent avec votre cerveau tout au long de la séance, pendant que vous écoutez de la musique. NeurOptimal® détecte des « sorties de routes » et en informe le cerveau en temps réel par le biais de microcoupures de son plus ou moins audibles : le feedback. Cette brève interruption de la musique incite l’activité neuronale à la réorganisation immédiate : le cerveau s’autorégule de lui-même. (Précision : AUCUN courant électrique n’est envoyé au cerveau).
En renvoyant au cerveau des informations de son propre fonctionnement, NeurOptimal® l’aide à se réorganiser naturellement en s’appuyant sur sa neuroplasticité. Au fil des séances, le cerveau devient plus stable, plus résilient et plus flexible. Votre session de neurofeedback ne requiert aucun effort de votre part, vous pouvez profiter de votre séance pour vous détendre, tout se déroule au niveau subconscient.
Les soins se passe en cabinet, à raison d'une séance par mois sur une durée évaluée par la thérapeute.
J'espère avoir répondu au mieux à tes interrogations.
En France certaines mutuelles assurance complémentaires les prennent en charge en Suisse il faudrait voir directement avec vos complémentaires.
Le travail que j'effectue m'aide énormément c'est une professionnelle d'une qualité incroyable.
Les soins se passent à Lyon par contre…
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Le lien de son site internet : http://www.osna-lyon9.fr/neurofeedback-dynamique-lyon-9-2
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Chère @R.Mazallon,
Merci beaucoup pour tes explications très complètes 🙏. C'est un sujet passionnant!
Il me semble qu'Hélène Basire (spécialiste en neurodiversité) connait également cette méthode du neurofeedback. @Hélène_Basire : est-ce que tu souhaites partager tes expériences/retours à ce sujet?
Est-ce que vous savez qui (type de thérapeute) est à même de proposer une thérapie en neurofeedback?Existe-t-il une certification en neurofeedback en Suisse et ailleurs?
Merci et belle soirée!
Elise
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Bonjour,
Sur cette question ce qui me semble important est de regarder la formation et le parcours du thérapeute car en europe il n' y a pas d'institution qui régule la pratique du neurofeedback ni la formation. Voici pourquoi :
Il a existé une tentative d'association en suisse romande des professionnels formés au neurofeedback mais c'est terminé, il reste la "NOS" qui est surtout Suisse allemande.
Il existe deux types de formations au neurofeedback
1- des formations longues sur le neurofeedback (plus de 100 heures dispensées sur un an avec un diplôme ) :
l'Institute for Neurofeedback and Biofeedback (I-NFBF) Professionnel Training Center en suisse par exemple
la formation est basée sur le EEGQ (électoencéphalie quantitative) et des connaissances importantes sur le fonctionnement du cerveau, formation également sur l'outil de bilan EEG utilisé en amont de la thérapie : qui donne des mesures précises .
Ce sont souvent des psychologues qui suivent cette formation
Dans ce cas les thérapeutes suivent au fur et à mesure les mesures sur le cerveau et savent ou poser les
capteurs sur les localisations définies par le protocole de traitement. Puis des entraînements spécifiques sont réalisés avec des feedbacks auditifs et/ou visuels et/ou kinesthésiques. Le seuil de difficulté des entraînements varie entre les séances.
2- des formations très courtes : moins d'une semaine souvent sur un produit , un logiciel de neurofeedback dynamique : comme "neuroptimal" cité plus haut
En moins d'une semaine impossible d'apprendre la complexité du cerveau humain.
Ces formations sont ouvertes à tous.
Dans ce cas les capteurs sont posés sur le cerveau, on nous précise que peut importe où puis on nous précise que l'outil travaille tout seul.
Aujourd'hui les publications scientifiques sur le neurofeedback et ses effets portent essentiellement
sur du neurofeedback basé sur le EEGQ donc le cas 1. Puisqu'il y a un bilan EEG quantitatif fait en amont (on ne parle pas ici d'un questionnaire listant les problèmes pour lesquels on vient consulter) et en aval, on peut analyser les changements au fur et à mesure du traitement et changer l'endroit ou les électrodes sont posées suivant ce qui doit être travaillé
Les publications ne portent a priori pas sur les différents produits de neurofeedback dynamique comme neuroptimal. C'est important de le souligner, donc ce sont bien deux choses différentes.
Les études en cours sur la validité du neurofeedback dans un nombre de troubles comme le tdah, tsa … sont sur des cohortes basées sur le Neurofeedback cas 1 et ne concernent donc pas le cas 2.
Les professionnels en suisse romande lors de conférences auxquelles j'ai assisté
s'accordent à dire que le neurofeedback nécessite des connaissances sur le fonctionnement du cerveau et mettent vraiment en avant le fait qu'en Suisse il existe des formations longues et complètes et se félicitaient de ces formations par comparaison à la France ou la majorité des thérapeutes seraient formés sur moins d'une semaine.
Je ne suis pas thérapeute en neurofeedback mais patiente et en ayant testé les 2 méthodes, je peux juste parler de mon expérience.
Personnellement j'ai vu des effets nets et mon entourage également avec l'utilisation du neurofeedback basé sur le EEGQ. Sur le second je n'ai pas vu d'effet. Ce n'est que mon expérience dont je fais état ici.
Personnellement en ayant testé en premier le cas 1, lorsque j'ai testé le 2 : neuroptimal, je n'étais pas rassurée car j'avais pu expérimenter avant à quel point cela nécessite des connaissances sur le fonctionnement du cerveau et comment les professionnels avaient géré les mots de tête et autres petits désagréments qui peuvent survenir.
Dans le cas du neuroptimal, les réponses évasives, peu précises du thérapeute, où j'étais renvoyée à ma responsabilité seule, ont augmenté mon anxiété et m'ont poussé à arrêter très vite
Pour autant dans la pratique j'ai croisé des personnes qui ont testé le neurofeedback dynamique et qui ont vu des effets sur leur sommeil par exemple. Donc il y a un facteur individuel comme dans toutes méthode. ET c'est parfait, chacun est libre de ses choix.
En conclusion je dirai qu'il est important de regarder la formation et le parcours du thérapeute qui sont des éléments pour un choix éclairé, s'il est psychologue c'est un plus.
La suisse n'a pas à rougir, car les formations des professionnels sont vraiment très sérieuses et il est possible de voir directement avec le centre de formation I-NFBF, pour des listes de thérapeutes formés sur près d'un an ce qui est un gage de sérieux quand on touche au cerveau :
Nb je n'ai aucun intérêt dans les deux cas , ni avec ce centre
Conseillère et formatrice spécialiste en Neurodiversite (TSA/syndrome Asperger - TDA/H), fondatrice www.neurodiversite.ch, bénévole au comité Asperger d'Autisme Suisse Romande
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